N 154 Les Moulins ( LA MOTTE)
LES MOULINS
BOUCLE N°154
Longueur | 2,5 Km |
Difficulté | facile |
Dénivelé | 135 m |
Durée | 1 h |
PHOTOS
Centres d’intérêt : orchidées, zone humide, moulins
Petite promenade facile qui permet de s’élever sur une colline boisée offrant une belle vue sur le village et redescendre par le vallon.
DESCRIPTION
Avant les moteurs et l’électricité, les cours d’eau
fournissaient une force motrice importante. L’eau canalisée faisait tourner une roue à aubes (roue de pêche) et chaque commune avait son moulin à farine, qui d’ailleurs a donné son nom à un lieu-dit Moulin de Rottier, de Pommerol, de Amayon, de Chalancon, de Comillon.
La carte de Cassini qui date du 17e siècle les indique par un cercle cranté.
Pour la Motte, on en remarque trois. Ces trois moulins correspondaient à un moulin à farine, un moulin à huile et un foulon. Une scierie s’y installera au début du siècle par un menuisier ébéniste, M. Elo Roux. M. Paul Varme, puis M. H. Chevallier lui ont succédé. Le dernier scieur fut M. Fernand Meffre qui l’a exploitée pendant plus de 25 ans. La turbine et sa conduite forcée sont encore visibles à l’arrière du bâtiment.
Pour plus de renseignements, CAHIERS DE L’OULE 2004 « Se nourrir depuis 600 ans , Moulins et meuniers dans la Vallée de l’Oule »
Du Fort au sommet du village, on a une vue sur le quartier du Moulin.
On distingue les trois moulins et la scierie ainsi qu’un transformateur EDF qui fut mis en place en 1950 conjointement par la scierie et le moulin pour remplacer la force hydraulique.
Le moulin à farine était déjà mentionné au 16e siècle, exploité par la famille Broc, il a fonctionné jusqu’en 1956. Le moulin à huile, essentiellement de l’huile de noix, était exploité également par la famille Broc dès la fin du siècle dernier. Il fonctionna jusqu’en 1947. A la fin, on y fabriquait des pâtes alimentaires.
Dans le Foulon dont la grande bâtisse au toit à quatre pentes a été réaménagé en habitation, on fabriquait des toiles. On transformait le chanvre récolté dans les communes environnantes et qui avait séjourné dans des «», petits gouffres d’eau douce situés près des champs de chanvre.
Le cultivateur pouvait travailler son chanvre à l’aide d’une teilleuse, puis le peignait, le transformait en fils prêts à être tissés et les portait au tisserand. La toile devait ensuite être lavée et foulée au pied ou au moulin pour améliorer le feutrage avant d’être teintée.
La teilleuse ( sorte de mâchoire en bois)
servait à séparer la filasse de l’écorce
(teille) du chanvre.
. Départ de l’Office de Tourisme, passer le pont en direction de Nyons. Tourner tout de suite à droite puis à gauche par le chemin du Moulin. (on passe le long du parc ombragé de grands arbres de la Maison Urtin (18e siècle) dont l’intérieur est inscrit au registre des Bâtiments de France)
– Après la dernière habitation, au ras du petit cimetière, prendre un sentier qui grimpe sur le flanc
de la colline jusqu’à un bosquet de pins noirs d’Autriche.
(belle vue sur le village de La Motte)
– Suivre le chemin qui longe la crête jusqu’à un
bois- Laisser le chemin et longer la lisière à gauche
du bois en crête (orchidées).
– On arrive à un petit col. Obliquer à droite par un petit sentier qui descend vers une zone humide. La traverser.
– Prendre dans les genêts un sentier qui traverse la
combe en direction de l’autre crête.
– Redescendre vers le village (on traverse le canal qui alimente les moulins).
– Revenir le long de la rivière. Traverser le pont.
Syndicat d’Initiative.
– Une variante consiste, au moment du retour à remonter le canal jusqu’à la prise d’eau (non balisé) et de redescendre par le chemin qui longe la rivière. On peut aussi redescendre le canal jusqu’aux moulins.